Né en 1987, Alexandre Bavard est un artiste français formé à l’École Boulle et à l’École des beaux-arts de Lyon. Son travail pluridisciplinaire et engagé reflète les réalités sociales, écologiques et urbaines.

Issu de la culture du graffiti, ses projets sont à appréhender comme un travail de restitution de ces années à explorer les territoires et à pénétrer un présent promis aux mutations. Ces expositions recréent l’atmosphère de ces zones de no man’s land qui ceinturent les villes.

Son travail est profondément ancré dans les enjeux contemporains de notre société. En utilisant des matériaux et objets collectés, il met en lumière les problématiques liées à la surconsommation, tout en interrogeant la place de l’individu au sein de notre société.

Ces œuvres s’inspirent de ses racines géorgienne, urbaine ainsi que de la science-fiction pour représenter l’humain immergé dans un monde où les genres se mélangent, les époques s’entremêlent et les repères se perdent. À travers ces représentations, il est possible de voir une allégorie de la condition humaine confrontée aux défis de notre temps, oscillant entre la réalité et la dystopie. Ces œuvres reflètent ainsi les angoisses et les aspirations de notre époque, offrant une critique sociale et une réflexion sur notre rapport à l’histoire et l’identité.

Récemment à Paris, à l’origine d’une vaste recherche iconographique sur les révoltes, l’artiste a été confronté aux présence policière renforcée et à des tensions importantes entre les manifestants et les forces de l’ordre.

Ainsi, lors de sa dernière exposition BRAV, il invite à s’interroger sur la pertinence de l’usage de la violence étatique dans nos démocraties.

Cette approche témoigne de la capacité de l’artiste à rassembler les individus, malgré les différences et les désaccords, et à créer des ponts entre les différentes strates de la société.

Pour lui, l’art est un moyen de transcender les clivages et de rassembler les individus autour de valeurs communes.