Thomas Toledo est né dans une famille modeste, en banlieue parisienne. D’un père peintre et d’une mère faisant de la
linogravure, il baigne dès son plus jeune âge dans un environnement artistique. Il s’initie d’abord à peinture à l’acrylique, puis
s’essaye à d’autres formes d’expressions, telles que la sculpture sur terre ou encore l’écriture. Son goût prononcé pour la
lecture lui permet d’enrichir son imagination, lui donnant ainsi l’envie de raconter des histoires et d’exprimer ses émotions au
travers de l’art.
Lors d’une exposition de Magritte, Thomas Toledo découvre le surréalisme. La composition, le jeu des couleurs et des textures,
ainsi que les symboliques utilisées, lui font comprendre que la transmission d’un message peut se passer de mots, et ne pas
moins en demeurer puissant.
Par la suite, Thomas Toledo se voit influencé par une grande variété d’œuvres littéraires, graphiques et numériques. Il puise
une partie de son inspiration dans les BD et les jeux vidéos, notamment la saga Zelda où il retrouve l’évasion vers une autre
réalité, qu’il cherche à transmettre à son tour.
Thomas Toledo s’inspire également de l’esthétique et du genre du space-opera, dont les ouvrages de science-fiction Hypérion
et Endymion de Dan Simmons, pour nourrir son œuvre. Une œuvre phare qui lui fait comprendre l’importance du mouvement
dans ses œuvres est « La Horde du Contrevent », d’Alain Damasio.
Porté par la minutie du travail aux feutres fin et à l’encre de l’artiste Italienne Roberta Boffo, Thomas Toledo porte son dévolu
sur le pointillisme, l’encre de chine et le jeu du noir et blanc. En 2023 naît la série « Les Espaces-Temps », présentant des
fenêtres vers d’autres univers.