Je suis né en 1942 à Paris. Ecole primaire en banlieue, Lycée Montaigne, Ecole Estienne.
Musicien de jazz. J'ai commencé à dessiner très jeune, et à peindre en 1959. Après un séjour en Suède j'ai travaillé comme typographe et imprimeur typographe, puis plus tard, comme linotypiste, et finalement comme metteur en pages au Herald Tribune.
J'ai mis longtemps à trouver mon chemin. J'utilise des encres d'imprimerie et des couleurs à l'huile.
Je travaille sur toile, sur bois et sur des papiers de couleur que j'encadre sous verre.
Un ami dit de mon travail : C'est de l'abstrait, mais qui souvent raconte une histoire.
Ma peinture fait écho à mon style de trompettiste de jazz. J'ai d'ailleurs joué de 1965 à 2023.
Voici ce que François Cérésa a écrit pour présenter mon travail : Il y en a qui jazzent les mots. Dan Vernhettes, lui, jazze les couleurs. Il ne figure pas, il interprète. Il a un côté toréador. Le rouge s’exprime dans son toute son intensité inflammable. Il y a des notes de printemps où, parfois, apparaît une maison tourmentée à la Van Gogh, un bleu Matisse ou une jeune femme étoilée digne d’un Gauguin. On trouve aussi du quartz, des pierres rares, du schiste, des lamelles géologiques, du rubis et du cubique que jouent aux quatre coins avec l’éclat de la floraison. Et voilà même des nus puissants, des orangés subtils, des marbres qui prennent vie sous la spatule de l’artiste. La pluie des couleurs fait des claquettes sur l’arc-en-ciel des toiles. Au pinceau ou au couteau, Vernhettes a le trait sûr. Entre l’inspiration et l’improvisation, il gambade, cavale, imprime son style. Le style, il s’agit bien de cela. Un tempérament. Un patchwork éclaté, aussi beau qu’un sol