« Créer, c’est vivre deux fois. » Camus
Dès son plus jeune âge, GESCO dessine et peint. Après avoir suivi de cours de dessin en Argentine, son pays d’origine, GESCO s’initie à la sculpture avec Coskun (terre, Siporex, pierre) à Boulogne-Billancourt, dès son arrivée en France en 1992, ainsi qu’à la peinture avec Yolina Fonfrède-Avran (huile, pastel, aquarelle). Après avoir travaillé à la manière des grands maîtres, GESCO adopte la peinture acrylique en 2017. Dans la plupart de ses œuvres, l’artiste s’exprime dans l’abstraction, inspirée par la littérature, la poésie, le comportement humain… « Une de définitions de l’art est qu’il concrétise les émotions les plus subtiles. » affirmait Agnès Martin. Ce sont ses profondes et subtiles émotions que GESCO cherche à exprimer dans sa peinture. Afin de créer un univers tactile, à travers l’expression énergique de coups de spalter et de couteaux, elle superpose des couches de différents matériaux qui bâtissent une superficie texturée, mise en valeur par une utilisation audacieuse de couleurs afin d’obtenir de la profondeur.
Ainsi, la chair de son œuvre invite le spectateur à s’impliquer dans l’expression proposée, à descendre en soi trouver une sensibilité qui ne se partage pas. L’œuvre de GESCO invite à aller plus loin, plus profond ; elle amène le regardeur vers une émotion où il n’est jamais allé. Elle encourage le spectateur à s’engager dans un voyage qui éveillera des émotions, des passions, ou au contraire, qui inspirera du calme et du plaisir.
Depuis 2022, la question du regard s’installe dans le travail de GESCO : dans quelle direction va le regard ? Qui regarde qui ? A travers sa série Des portraits et des femmes, q