Daniel Nicolaevsky Maria, né en 1991 dans la favela du Petit Crocodile (Jacarézinho) de Rio de Janeiro, a manifesté très tôt sa passion pour le dessin et le langage en tant que formes d'expression. Il a débuté ses études en infographie à l'école Melies pour l'animation 3D à São Paulo en 2009, et en 2014, il a été admis à l'éminente École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il a eu l'occasion d'étudier aux côtés de la chorégraphe Emmanuelle Huynh et de l'artiste conceptuel Claude Closky. Artiste et danseur, il explore les concepts de circulation, de déplacement et d'intimité, créant ainsi des œuvres et des situations surréalistes à travers ses créations et performances. Son propre corps est souvent le vecteur de sa recherche et de sa connexion avec le public. En 2017, son travail transdisciplinaire, combinant danse, installations et dessins, lui a valu un semestre d'études au California Institute of the Arts (CalArts). Sa pièce de fin d'études, intitulée "De la Guerre à l'Art" et abordant la représentation des individus noirs marginalisés dans les arts, lui a valu le Prix des Amis des Beaux-Arts en 2019.
Il s'intéresse à la place des personnes marginalisées, notamment celles de la diaspora africaine, dans la société contemporaine, ainsi qu'à la préservation de la biodiversité en prêtant une oreille attentive à ces préoccupations d’urgence. Daniel Nicolaevsky vit à Paris et a notamment exposé en France à la Fondation Fiminco, à la Biennale Manifesta 13, au Centre National de la Danse, au Japon à l'École d'Arrangement Floral Sogetsu à Tokyo, et à Artissima en Italie.
Son travail est présenté dans certaines collections publiques et privées.